Halls de Dain: Les nains lancent l’assaut. 4 compagnies orcs sont tombées. Mais d'autres viennent et la bataille tourne au désavantage des nains. L'armée du roi est décimée. Seul Durin VII et sa garde parviennent à réchapper au massacre.
Mont Gram: Les nains ne parviennent pas à prendre la porte et subissent des pertes terribles. les Gobelins utilisent à merveilles leurs galeries secrètes pour surgir derrière leurs ennemis et les harceler. 6 compagnies naines ont péris suite à l'assaut catastrophique de la porte.
Tests Joueurs
@Guilorque:
Jet de dés: Tu as 80 en développement. Je lance le jet de dés: Tu obtient 24. réussite. Angmar sera repeuplée au tour 8. Tes éclaireurs voient que Carn dûm est déserte, une ruine pouvant être réoccupée. Gundabad par contre grouille d'orcs hostiles.
@Berton:
Les orcs chargent... Jet de dés: Tu as 80 en feu+10=90. Je lance le jet de dés: Tu obtient 40. réussite. Vous détruisez les six compagnies adverse qui ne parviennent pas à se replier. Les nains vous contactent pour vous demander de l'aide. ils sont en grand péril au mont Gram. Ils sont prêt à vous aider à reconstruire le Rhudaur en échange de votre aide contre le mont Gram.
@Ilyu:
Jet de dés: Tu as 80 en développement-10 car pas de RP=70. Je lance le jet de dés: Tu obtient 33. réussite. Je lance un dés de 2 à 4 pour savoir combien de tour seront nécessaires pour le développement de cette région: tu obtient 4. Miniriath repeuplée au tour 10. Tharbard est reconstruire. 6 compagnies d'infanteries sont recrutés.
@Lucdelgames:
Jet de dés: Tu as 80 en diplomatie. Je lance le jet de dés: Tu obtient 89. échec. Alliance militaire refusée.
@Vico:
Jet de dés: Tu as 80 en développement-10 faute de RP=70. Je lance le jet de dés: Tu obtient 61. réussite. Je lance un dés de 2 à 4 pour savoir combien de tour seront nécessaires pour le développement de cette région: tu obtient 4. South Downs repeuplée au tour 9.
@Nisnis:
Jet de dés: Tu as 50 en développement. Je lance le jet de dés: Tu obtient 51. échec. Les Rohirrims sont effrayés par le Dwimordene, le Val des fantômes. Ils ne veulent pas vivre en cet endroit qu'ils jugent maudit.
@Léo:
Jet de dés: Tu as 80 en mouvement Je lance le jet de dés: Tu obtient 22.réussite. tu rentre au gouffre de Helm ce tour avec tes troupes.
@Maxsilv:
Jet de dés: Tu as 70 en mouvement Je lance le jet de dés: Tu obtient 98. échec critique. Vous ne parvenez pas à organiser le mouvement de vos troupes. Vous ne pouvez rien faire avec vos troupes pour un tour. (sur le point d'arrivé). Tu arrive au mont Gundabad ce tour. Vous retrouvez vos alliés mais 6 compagnies de gobelins et 3 compagnies de wargs vous attaquent, que faites vous?
@Vugo:
Jet de dés: Tu as 60 en mouvement Je lance le jet de dés: Tu obtient 27. réussite. Tu fuit en anfalas avec tes troupes.
@Papazoulou:
Jet de dés: Tu as 80 en mouvement Je lance le jet de dés: Tu obtient 98. échec critique. Vous ne parvenez pas à organiser le mouvement de vos troupes. Vous ne pouvez rien faire avec vos troupes pour un tour. (sur le point d'arrivé). Tu arrive au mont Gundabad ce tour. Vous retrouvez vos alliés mais 6 compagnies de gobelins et 3 compagnies de wargs vous attaquent, que faites vous?
@Canossa:
Tu arrive ce tour aux narrow of the forest ce tour.
@Elessar:
Jet de dés: Tu as 60 en mouvement Je lance le jet de dés: Tu obtient 62. échec . Vous distancez votre ravitaillement. Vous vous retrouvez bloqué pour un tour sur votre position d'arrivé. (Impossible d'utiliser une action de mouvement pendant un tour) Tu arrive en Anfalas au Tour 8. Cair Andros est reconstruire. 6 compagnies d'infanteries sont recrutés.
@JDD:
Jet de dés: Tu as 80 en mouvement Je lance le jet de dés: Tu obtient 28. réussite . Tu arrive à Minas Tirith au Tour 8. Bloqué un tour aux chutes du Rauros.
@Sinople:
Jet de dés: Tu as 80 en diplomatie. Je lance le jet de dés: Tu obtient 72. réussite . Les nains acceptent avec joie votre ralliement et votre offre de protection du royaume sous la montagne. L'armée du Roi Durin VII est en déroute dans les montagnes grises après l’échec du siège des Halls de Dain. (il reste une compagnie naine à cette armée). Leurs frères des montagnes bleues sont vaincus devant le mont Gram. (il reste 3 compagnies naines à cette armée).
@Pabu:
Jet de dés: Tu as 70 en mouvement Je lance le jet de dés: Tu obtient 56. réussite . Tu arrive ce tour à Dale. Tu ne peux, par contre, contrôler indirectement les unités des autres joueurs. Les cavaliers ne bougent pas. Les Gladden Fields sont peuplés. Tu gagne 3 unités supplémentaires dans cette région.
@Skyros:
Jet de dés: Tu as 30 en mouvement-10 pour avoir posté en retard-10 faute de RP=10. Je lance le jet de dés: Tu obtient 4. réussite critique . Tu remonte le fleuve jusqu'aux Emyn Muil. Ton perso gagne +10 en mouvement.
guilorque
Messages : 54 Date d'inscription : 17/08/2015
Sujet: Re: septième tour du MV. (Lótessë FO 200) Dim 10 Jan - 12:50
PNJ du Nord
Vauban:
Mouvement:
Carn Dûm:
Déplacement de 2 compagnies, dans cette ville pour la repeupler
Ered Luin:
Envoi de deux compagnies avec éclaireurs, (éclaireurs qui devront les faire reculer si ils trouvent des forces armées en présence).
Mount Gram:
Envoi de trois compagnies avec éclaireurs, (éclaireurs qui devront les faire reculer si ils trouvent des forces armées en présence) dans le but de piller des village au alentour sans laisser de trace, avec envoi de 2 cavaliers vers le sud pour brouiller les piste.
Totopizz
Messages : 17 Date d'inscription : 04/10/2015 Localisation : Hobbiton
Sujet: Re: septième tour du MV. (Lótessë FO 200) Dim 10 Jan - 13:21
Aprés le retard du mois passé je décida de prendre les choses en main , j'entra donc dans Annuminas afin de développé la région et la rendre viable car l'hiver approcha et le développement devais etre fait au plus vite.
A l’intérieur d'annuminas , je me rendis donc à l'autorité locale afin de gérer le développement...
Aprés de longues heures je partis vers les collines de l'Evendimes pour superviser le développement.
@Berton:
Désolé pour ce retard , je développe la région de ce pas.
@Vauban:
Je vais superviser le développement de la région des collines d'Evendim pour l'hiver
Berton
Messages : 121 Date d'inscription : 15/08/2015 Age : 29 Localisation : Forën (Clan Zebhyriel)
Sujet: Re: septième tour du MV. (Lótessë FO 200) Dim 10 Jan - 19:36
Ederthedir, Fils de Draugon, Intendant de l'Arnor, Seigneur de Fornost.
Déjà le soleil se couchait derrières les collines. Le champ de bataille qui avait pris place cette journée était désormais une plaine jonchée de cadavres. Ederthedir se tenait face à cette plaine. Il contemplait les dernières lueurs du soleil marquant de ses faisceaux ces corps inanimés couché dans la neige. Pour lui, ces corps se ressemblaient tous. Ils appartenaient, en effet, tous à la même race de monstruosité. Ce massacre unilatéral avait effectivement laissé peu de chance aux gobelins si bien aucun d’eux n’avaient survécu. La plupart était criblée de flèches, ils n’avaient même pas pu atteindre les rangs de l’armée de l’Arnor. Seul deux blessés légers étaient à compter dans les rangs des hommes.
Derrière Ederthedir, une grande fête se préparait dans le camp de l’Arnor. Il fallait célébrer comme il se doit cette victoire éclatante. Cette date devait être marquée d’une pierre blanche car elle annonçait enfin, officiellement la réunification de l’Arthedain et du Cardolan. Plus au sud, Tharbad venait d’être rebâtie tandis qu’à Tyrn Gorthad, le Mur du Cardolan se dressait de nouveau fièrement. Ainsi, à son tour, le Cardolan retrouvait sa vitalité, son prestige et sa force d’entant. Désormais, orcs, gobelins et autres monstruosités ne pourront plus saccager impunément le Cardolan ni même le reste de l’Arnor.
@ Totopizz :
Spoiler:
La bataille des South Downs fut une victoire éclatante. Les compagnies hobbits présentes ont remarquablement rempli leur devoir. Leur courage et détermination fut sans aucun doute décisifs. Qui plus est aucune perte n’est à signaler.
Cependant, la guerre contre les orcs des Mts Brumeux n’est pas finie. Nos amis nains ont subits deux terribles défaites, il nous faut les aider si l’on veut que l’Arnor soit une bonne fois pour toute débarrassée des incessants raids orcs en provenance de ces montagnes.
Je m’y dirige avec entre autre les vaillantes compagnies hobbits. Par ailleurs, dès que vous aurez terminé la reconstruction de l’Evendim, vous serez chargé d’une importante et prestigieuse mission diplomatique auprès des nains de l’Ered Luin. Je vous en dirai d’avantage le moment venu.
@ Vico :
Spoiler:
La bataille des South Downs fut une victoire éclatante. Aucune perte n’est à signalé dans nos rangs. On ne peut en revanche pas en dire autant des nains assiégeant le Mt Gram, au nord, qui ont subi une terrible défaite. Il nous faut les aider, c’est pourquoi je vous enjoins à me suivre dans cette campagne. Vous serez mon arrière garde, chargé de développer les régions que nous allons traverser et d’empêcher toute contre-offensive ennemie sur nos arrières.
Nous allons, ce tour, nous diriger à Amon Sûl afin de développer cette région qui servira d’arrière-garde pour cette campagne. C’est là que nous effectuerons la jonction avec l’armée naine en déroute.
Le tour suivant, vous pourrez donc développer la région des Weather Hills tandis que je me chargerai de reconstruire la forteresse d’Amon Sûl.
@ Vauban :
Spoiler:
@ Nains assiégeant le Mt Gram : (offre acceptée, jonction des troupes à Amon Sûl)
Spoiler:
Oui ! Il est temps que les anciennes mines des monts brumeux soient nettoyées des répugnantes créatures les habitants. Il est temps que les grandes cités naines des monts brumeux retrouvent leur gloire, leur prestige et leur vivacité passée. Il est temps que de ces montagnes, s’écoule à nouveau l’incroyable travail d’orfèvrerie des nains faisant la réputation du vaillant peuple de Durin. Durin VII a eu ce rêve, nous allons vous aider à le réaliser.
Au nom du Royaume réunifié, l’armée de l’Arnor, forte de son éclatante victoire dans les South Downs prend la route du nord afin de vous porter secours.
Nous vous proposons d’effectuer la jonction entre nos forces au niveau de l’ancienne tour d’Amon Sûl, sur la route de l’est. Ce lieu nous semble tout indiqué pour servir de quartier général pour organiser cette campagne militaire. Vous pourrez y réorganiser vos forces après cette rude bataille et y recevoir vos renforts en provenance de l’Eded Luin par la route de l’est.
Qui plus est, notre soutien ne se limitera pas sur le plan militaire. Nous vous proposons notre aide pour reconstruire pour vous les anciennes cités naines de Nogrod et Belegost en Ered Luin.
@ Fin de tour :
Spoiler:
- L’armée de l’Arnor (19 compagnies) se dirige à Amon Sûl (mouvement 8/10). - Obliger Roland Bart, le bourgmestre de Bree (vassal & présent sur place) à nous suivre ce tour à Amon Sûl, par la force si nécessaire. - Les 6 compagnies du Mur du Cardolan se dirigent à Amon Sûl par la Route verte jusqu’à Bree puis la Route de l’Est jusqu’à la dite tour (Mouvement 5/10).
Dernière édition par Berton le Sam 16 Jan - 20:39, édité 2 fois
Maxsilv
Messages : 364 Date d'inscription : 15/08/2015 Localisation : Tilée
Sujet: Re: septième tour du MV. (Lótessë FO 200) Dim 10 Jan - 20:39
Les compagnies Rohirrim arrivaient à la croisée des Monts Brumeux et des Montagnes Grises. Le Mont Gundabad se dressait fièrement devant eux. Un calme presque irréel régnait en ces lieux, pourtant réputés fourmillant de gobelins. Quoique les montures autant que les hommes fussent harassés par un si long voyage, Mildred les fit presser le pas pour atteindre avant la nuit le promontoire rocheux où se nichait le camp d’Angrod Lachen ; si les gobelins abhorraient la lumière du jour, ils n’hésiteraient pas à les surprendre à la faveur de l’obscurité. L’après-midi tirait à sa fin. Déjà le soleil déclinait dans le ciel et les brumes s’épaississaient, enveloppant d’un voile ténu une ascension qu’ils n’avaient de cesse de hâter, comme étreints par un mauvais pressentiment. La pénombre qui gagnait ce pan abrité du colosse de pierre ne les rassurait guère : bientôt, une attaque de gobelins ne serait plus à exclure. Et il était trop tard pour faire demi-tour. Tout au plus pouvait-on dresser à temps un camp d’infortune, se mettant ainsi dans une position plus inconfortable encore, car éloignée de l’armée du Dorwinion, avec laquelle ils devaient faire jonction.
En amont, le son puissant d’un cor retentit, bientôt imité par plusieurs autres, à moins que ce ne fût simplement l’écho du premier. En réponse, les hauteurs se murent en un taureau mugissant, dont la charge, lancée dans un vacarme assourdissant, fut accueillie avec pertes et fracas en contrebas. Était-ce un éboulement ou bien une avalanche ? Les soldats du Rohan, peu habitués aux conditions extrêmes des cimes, furent saisis d’effroi à la vue des éléments ligués contre eux, comme si le mont Gundabad lui-même eût ourdi leur perte. Un chaos indescriptible succéda bientôt à la vue harmonieuse des troupes en ordre de marche. Bannières, armes et bagages gisaient ça-et-là, abandonnés à la hâte par ceux qui n’avaient pas déjà été broyés par les rochers tachetés de blanc. N’eût été l’extrême adresse d’Aslie, leur maréchal subissait le même sort ; couverte par le renfoncement de la paroi, elle n’avait été que touchée à la tête par une pierre de modeste taille. Sa jument l’avait déposée au sol et, malgré le danger, semblait presque veiller au chevet de sa maîtresse.
Toujours vivante, quoiqu’un peu étourdie par le choc, Mildred se releva tant bien que mal, ôtant son casque pour mieux observer ce qui l’entourait. Entendant dans le lointain des clameurs belliqueuses et des bruits d’armes qui s’entrechoquent, elle réalisa en sortant de sa cachette qu’elle était arrivée au pied du promontoire sur lequel les soldats alliés avaient établi leur camp. À la fois si proche et si éloignée de son objectif, elle vit alors qu’elle avait été séparée d’Eomund, l’héritier du Rohan, ainsi que du reste de son armée par l’effondrement d’une partie de ce même campement. Alertée par les croassements d’un corbeau qui lui était devenu familier, elle accourut près de l’endroit où l’animal s’agitait. Le messager que le volatile avait choisi pour compagnon avait le pied coincé sous un pin déraciné par la catastrophe. L’arbre était encore jeune, mais le malheureux n’était pas en position de pouvoir le déplacer, tout au plus se débattait-il faiblement. La cavalière voulut s’approcher davantage, mais dut reculer face à la réaction agressive de l’oiseau. Alors son maître le rappela et lui murmura quelque chose qui l’apaisa. Profitant de cette accalmie, elle put enfin l’aider à se dégager.
L’intéressé se répandit en remerciements, ce à quoi Mildred opposa le professionnalisme le plus strict, s’enquérant plutôt de l’état de sa jambe. — J’ai l’impression d’avoir le pied en pièces, mais cela va… Aïe ! répondit le blessé, qui ne put contenir un cri de douleur en tentant de le poser par terre. — N’essayez pas de marcher, le prévint-elle ; il doit être cassé. Hélas, je ne vous suis ici d’aucun secours, mais je connais quelqu’un qui saura vous venir en aide. — Qui est-ce ? À sa grande surprise, la femme de l’Ouest le mit en selle sur sa jument et dit : — Aslie. Je ne connais pas meilleur coursier. Le messager voulut refuser. — C’est un ordre ! coupa-t-elle. Je ne vous laisse pas le choix. Il faut que quelqu’un rapporte la nouvelle au roi, et ce sera vous. Allez contre le vent et ne vous arrêtez sous aucun prétexte, jusqu’à ce que cet endroit maudit soit loin derrière vous. Puisse le brouillard couvrir votre fuite ! Au-delà de la nécessité d’avertir Eodred, – mais l’heure était trop grave et le péril trop grand pour qu’elle se permette de trahir le moindre signe de faiblesse – elle espérait surtout sauver le brave émissaire et sa chère jument d’une mort certaine.
Tandis qu’elle regardait leur silhouette s’effacer dans la brume, le son de cors d’un tout autre genre – gobelins sans doute – lui rappela l’extrême vulnérabilité de sa position. Portant sa main à l’arcade sourcilière où le sang perlait, elle laissa nonchalamment tomber son casque sur le coussin de neige situé à ses pieds ; elle voulait voir la mort arriver avant que cette dernière ne lui porte le coup fatal. Prenant une profonde inspiration, elle monta d’un pas assuré la pente qui la séparait du camp en émoi de la Confédération du Crépuscule. « FORTH EORLINGAS ! » Sa voix aiguë résonna, comme pour signifier au Dorwinion qu’il n’était pas seul dans sa lutte contre ce mal qui rongeait le Mont Gundabad jusqu’à la racine, et que le Rohan paierait aujourd’hui sa part du lourd tribut que devait coûter cette bataille. Puis, les hordes ennemies déferlèrent de toute part. Acculée au bord de l’éboulis, Mildred fut emportée par la violente charge d’un ouargue.
Sujet: Re: septième tour du MV. (Lótessë FO 200) Lun 11 Jan - 20:11
La ballade d'Aurfaur (Début de Lótessë FO 200):
À l’ouest, rien de nouveau, cela semblait être le nouveau mot d’ordre d'Aurfaur. Le pont traversant le fleuve était incomplet mais les échafaudages complétaient les parties marquantes, rendant le pont praticable. Quatre fortins, deux sur chaque rive gardaient le passage, les murs de la place toujours en constructions. Rapidement la population avait commencé à augmenter et les maisons se construisant aux environs des nouvelles fortifications, attiré par l’espoir de trouver plus de sécurité à proximité des troupes d’Aurfaur. D’autre étaient venu profiter de l’opportunité présentée par cette armée, les plus riches proposaient divers articles permettant aux soldats d’avancer leur confort de vie au-dessus de ce qui était fourni par l’armée, souvent de nouvelles et sacs de couchage adapter au climat plus froid et plus humide de la Région. Les plus désespérés troquaient ce qu’ils leur restait pour des parts de rations, beaucoup venaient du nord et avaient tout perdu à cause d’attaques qui étaient survenus peu après leur installation. Avant même que les murs de la cité ne prennent forme, tous étaient allé chercher l’espoir d’améliorer un peu leur vie en leur ceint.
En fin de semaine Aurfaur décida de se vider l’esprit de ses responsabilités et commença à errer en ville. Les voies d’accès aux ponts et aux structures militaires avaient parfois dû être gardé dégagé par la violence, mais a par ces tranchées forcées dans le tissu urbain, le reste de la ville avait été laissé en paix. C’était construit un tissu urbain chaotique, souvent fait de ruelle peu espacé et de quelques artères plus larges. Il observait les styles d’habitations varié toutes racontant une histoire différente, Certaines étaient reconstruites en place d’anciennes ruines, offrant une base solide pour le manoir d’une famille aisée, d’autres construites sur les mêmes bases n’étaient que des masures prête à s’effondrer dès que l’œil n’y prêterait plus attention. Certaines étaient de magnifiques hôtels faites de pierres et de bois logeant des notables du nord venus profiter des richesses promises par la position commerciale tout aussi stratégique, d’autres ressemblaient à un amusant empilement de bâtisses construite les unes sur les autres au fur et à mesure que la famille arrivait en ville.
Il avança dans une rue tellement étroite que les bâtiments obscurcissaient le ciel, donnant le spectacle d’une nef de bois, de torchis et de pierre d’un temple dédié à la vie courante, celles des gens sans gloire et à la destinée anonyme ; à la fin de la rue les édifices laissaient place à un terrain vague de forme indéterminée, une place où l’on pouvait trouver quelques commerçants et une taverne. Il décida de la traverser et de rejoindre l’artère principale de la cité en construction, de jeter un coup d’œil à l’avancement de la restauration du pont. On pouvait se poser la question de s’il n’était pas mieux comme ça, le contraste du bois et de la pierre était plaisant à l’œil d'Aurfaur, mais il savait bien que les besoins de l’armée et du commerce étaient en désaccord et que suffisant n’était pas le niveau de solidité qui était acceptable pour un pont, il devait être sûr.
Il remonta la rue en direction du Nord, les deux rangées de maisons se faisant face, comme deux armées attendant le début d’une bataille. Mais le parallélisme de l’avenue était imparfait, il avait fallu brûler plusieurs fois des chantiers pour garder l’allée dégagée et l’on pouvait voir au niveau d’avancement des habitations sur la voirie quand une destruction avait ordonnée, et qui s’étaient téméraire et avaient décidé de construire quelques centimètres plus en avant bravant le risque de voir leur précieuse bâtisse détruire si cela avait été quelques centimètres de trop. Dans les boutiques les plus ouvertes vers l’extérieur, on pouvait observer certains des premiers marchands, ceux qui avaient posé leur tente à l’entrée de qui n’était encore qu’un camp militaire deux semaines plus tôt, parfois infiltrant celui-ci pour pouvoir faire leur commerce avec l’armée.
Continuant sa marche vers le nord il arriva à un point ou la rue s’agrandissait fortement, formant un cercle occupé en son milieu par de nombreux étals. Déjà la ville reconstruite connaissait son premier marché, cette vitesse de développement effarante n’avait point échappé à Aurfaur et devait être sûrement le fruit d’une aide divine. Aurfaur fit un pas en direction de la grande place et commença à errer parmi les étals, les marchands de bottes, les marchands de coffre, les forgerons et bien d’autres amassé sur la Grand-Place. À certains étals on pouvait trouver quelques agriculteurs du Miniriath, la région avait commencé à se rebâtir autour de la cité, les progrès étaient encore timides et il faudrait encore un peu de temps pour que la région récupère complètement mais la présence de ruraux à ce marché montrait que la reconstruction était sur de bon rail. Dans un coin de la place des rires éclatèrent, Aurfaur tourna la tête et commença à approcher ; c’était un spectacle de marionnette, elle représentait les principales figures de la noblesse du Gondor, amusé par la représentation il avança en direction de la scène et s'assit pour profiter du spectacle.
Le spectacle de marionette:
De grotesques marionnettes s’articulaient sur la scène, la ressemblance physique n’était point frappante, mais les petites choses de bois savait se distinguer, Eldarion était toujours vu un morceau de fromage à la main, en train de grignoter même dans les discutions les plus sérieuses. Arvegil lui était toujours présenté avec son armure, passant son temps à se lamenter en réplique mélodramatique. Une troisième marionnette était dotée de cheveux blancs, Aufaur ne le connaissait pas personnellement, mais se doutait qu’il s’agissait du prince de Dol Amorth, il venait de terminer sa dernière scène dans le spectacle.
La marionnette d'Arvegil se retourna vers la scène avec quelques gesticulations involontaires avant de faire face à la scène, on commença à entendre la voix du marionnettiste quand une autre marionnette représentant un soldat entra sur scène : Argevil : Garde, j'ai une terrible nouvelle, non pas de celle qui pourrait troubler le repos de la cité, mais de celle qui menace la stabilité même de notre Royaume ! Garde : Mais qu’est donc cette nouvelle ci, messire ? Argevil : Le roi, oh cela me chagrine tant que j'ai peine à le dire, le roi n'a pas reçu son nouveau fromage ! Des rires éclatèrent dans le public. Garde : Est-ce donc cela la missive qui troubla votre regard plus tôt dans la matinée ? Argevil : Oh oui mon brave, le roi attend ce nouveau fromage depuis deux jours, et voilà comme une dague plantée en plein cœur, j’apprends que ce dernier n’est pas arrivé ! Comment notre royaume a-t-il pu arriver à une telle fin, comment le sort a-t-il pu échoir quelque chose de si triste sur un fils d'Elessar ! Qu’avons-nous donc fait pour mériter ce coup traître du destin ! Erù Iluvatar, pourquoi nous avoir abandonné, ne t’avons-nous donc tant servi que pour vivre cette infamie ? Le fromage du Roi aux mains de je ne sais quelle créature des ténèbres, taillant, réduisant en quelque reste insignifiant le fromage du Roi ainsi que la stabilité de notre bon Royaume ! De nouveau rire éclatèrent dans l’assemblée, Aurfaur rit aussi et pensa que peut-être que son travail serait bien plus drôle si les personnalités ainsi caricaturées ressemblaient plus à leur marionnette. Garde : Mais mon seigneur avant de vous mettre dans des états pareil, avez vous pensé que le transport puisse juste avoir pris du retard. La marionnette d'Argevil donne un coup à celle du garde récitant sa réplique sous le rire du public. Argevil : Silence, langue de vipère, à quel point me crois-tu bête pour dire telle sottise, le destin n’a-t-il donc pas penser bon de m’épargner tes paroles traîtresses, bien sûr que j’y ai pensé mais c’est pire ! Garde : Puis-je vous demandez pourquoi, mon bon seigneur ? Argevil : Je me lasse de devoir m’expliquer à un simple soldat, part et ne vient plus me déranger où j'aurais ta tête au-dessus d’une pique. La marionnette du garde sortit de la scène et la foule assise devant le spectacle commença à se disperser Aurfaur ne se releva qu’une fois que les spectateurs aient fait place nette, Il se dirigea alors vers la troupe qui rangeait ses instruments de spectacle.
« J’espère ne pas vous déranger, mais je souhaitais avoir une courte conversation avec vu que vous semblez sur le point de partir. » Mais bien sûr que non l’ami, qu’avez vous à l’esprit ? », répondit l’itinérant. « Hé bien j'ai remarqué que vous aviez tendance à représenter les personnages de la Cour en les tournant en ridicule, n’avez vous donc pas peur que la garde vous arrête ? » « Vous avez le chic pour les questions faciles vous ? Enfin moi personnellement, j’étais pas trop chaud pour faire ce marché, d’habitudes les gens les font hors des murs de la ville pour éviter de payer les taxes pour entrer. Mais comme il y a pas de taxe ici le marché c’est fait à l’intérieur, personnellement je voulais partir directement pour plus loin au nord, mais c’est ma femme qui a insisté, on pouvait pas manquer autant de public, il y aurait deux fois plus de monde que d’habitude qu’elle disait. Après je fais pas ça pour pourrir la réputation des mecs, mais bon moi je vis en faisant rire les gens donc faut bien que leur donne des qualités comique à leur marionnette, vous comprenez ? » « Oh, mais je comprends parfaitement, sans vouloir être indiscret, mais votre femme et bien la charmante brune en train de fermer les sacs la-bas ? », Aurfaur indiquait une grande femme aux cheveux bruns de l’autre côté de l’ancien emplacement de la scène. « Oui je l’ai rencontré lors du retour d’un voyage vers Fornost, elle vient d’une autre famille d’itinérant originaire de la Marche de l’Ouest, je retournais vers l’Ithilien elle aussi et donc on a fait un bout de chemin, enfin je voudrais pas trop vous bassiner avec ça. » « Non mais ne vous inquiétez pas, d’ailleurs j'ai bien peur d’être arrivé après le dernier passage de votre quêteur, alors voici pour votre spectacle et bon voyage », Aurfaur sorti deux tharni de sa bourse et reparti vers ses appartements dans le plus gros des Fortins nord de la ville il entendit un faible merci de la part du marionnettiste alors qu’il s’éloignait.
Des rumeurs venant de l’est était parvenu à Tharbad, des groupes d’hommes de petites tailles étaient descendus du nord des monts brumeux, fuyards d’une armée ayant subi une terrible débâcle face à des armées d'orcs et de gobelins cherchant à aller le plus loin possible du massacre. Mais cela n’était que de peu d’importance pour Aurfaur, un messager de l’Intendant d'Arnor était arrivé le dimanche matin, il y avait un nombre d’affectation que l’armée d'Arnor, ne pouvait prendre en charge, elle avait réussi à repousser l’incursion gobelin lors d’un combat à l’issue très unilatérale, ne laissant pas un seul survivant chez l’adversaire. Mais l’Intendant soupçonnait la présence d’un autre campement de ces créatures et préférait les massacrer au plus vite, laissant à Aurfaur le soin de s’occuper des autres missions à accomplir en Arnor. Il avait demandé à son aide de camp de faire rassemblait la troupe et il pouvait voir l’armée en train de rejoindre la rive nord de la ville. Il descendit et rejoignit l’écurie nord qui se situait à proximité de la porte auxiliaire nord de la ville.
Une fois arrivé il prit un des chevaux posté sur place, il savait que certains au Gondor préférait s’attachait à leur monture et que les rohirrims donnait à l’animal une place très importante dans leur société, la plupart de la population de leur royaume étant des cavaliers reconnus. Aurfaur s’il savait monter ne partageait pas le même rapport avec l’animal, il savait que cela avait sûrement lien avec son temps passer en tant que marin qui lui avait appris à préféré rester sur ses deux jambes quand il était sur la terre ferme. Néanmoins il reconnaissait l’utilité d’un cheval s’il avait besoin de partir en urgence, et cela ferait toujours une monture de plus pour ses messagers si le besoin se faisait sentir. Néanmoins il partit rejoindre la troupe en marchant, guidant sa monture avec la bride. L’Armée s’amassait quelque pas au-delà de la grande porte, elle profitait encore de la proximité avec Tharbad pour rester détendu, beaucoup de soldat ayant planté leur épée dans le sol pour s’en servir comme appui pendant qu’ils discutaient avec leur camarade.
La troupe attendait que les chariots de ravitaillement sortent de la ville, en attendant Aurfaur pris le temps de marcher dans la foule clairsemée que constituaient ses troupes. En écoutant les conversations et en participant à quelques-unes il put constater que ce retour à la terre ferme avait calmé les tensions entre les soldats d'Anfalas et ceux d’Umbar, même si ces premiers n’étant jamais allés bien loin de leur région ou du Gondor en général avait un petit peu le mal du pays, une autre bonne nouvelle était que les relations n’avaient pas commencé aussi mal avec les troupes fraîchement recrutées de Tharbad que celle d'Anfalas, il fallait avouer que le fait de ne pas être coincé sur une coquille de noix avec plus de milles personnes n’ayant jamais fait un trajet en mer a dû aider. Cette pause fut brusquement interrompue par le bruit des chariots de ravitaillement et les soldats durent rapidement se mettre en rang pour commencer leur marche. Étonner par ce retard du ravitaillement Aurfaur alla questionner son aide de camp qui lui appris que deux chariots d’armure avaient été mal sanglés et c’étaient déversé à la sortie de la caserne, il envoya quelques piques voilés aux responsables du ravitaillement avant de se mettre en marche lui aussi.
@Vauban:
Déplacement sur les Barrow-Downs avec 11 troupes
elessar
Messages : 114 Date d'inscription : 16/08/2015
Sujet: Re: septième tour du MV. (Lótessë FO 200) Mer 13 Jan - 18:41
@vauban:
Bah je continue mon chemin vers Anfalas
Nisnis39
Messages : 75 Date d'inscription : 14/11/2015
Sujet: Re: septième tour du MV. (Lótessë FO 200) Ven 15 Jan - 21:43
Eodred, avançait a la tete de son peuple en direction de Caras Ghaladon, lorsque la collone s'arreta brutalement sans que celui-ci ne s'en rende compte, il avança quelque metre avant de se rendre compte que quelque chose clochait et tira la bride de son cheval afin que celui-ci se retourne.
Interloqué de cet arrêt soudain, il demanda a ses seconds ce qui clochait:
-Mon roi, ils ont peur, peur d'entrer dans la foret, vous connaissez les legendes, répondit un des homme du roi.
-Je vois, dis le roi contrit.
Il lanca son cheval vers la colonne que formait son peuple, et se lança dans un discours totalement improvisé:
-Que se passe t'il? Que vois-je? De fières hommes du Rohan qui tremble sans raison face a une foret vide? Ou est passé votre courage, votre fierté? Que dirais ceux qui sont resté derriere en entendant les recits epiques de votre fuites?
Hommes du Rohan, suivez votre Roi, le roi qui vous guide! Si vous acceptez, je vous apporterai des terres arables, des maisons, un endroit et un futur pour vos familles! Je vous guiderai vers ces terres, que la peur quitte vos esprit, car nous sommes des Rohirimm, cette foret est vide de tout dangers, des rohirimm vivent deja dedans. Suivez votre Roi ou restez ici, dans la honte et le déshonneur.
Et Eodred remonta la file, et repris la route sans se retourner.
@Vauban
Spoiler:
Tu connais l'action...
Un ptit dev
Canossa
Messages : 87 Date d'inscription : 29/10/2015 Localisation : profondeurs de la forêt d'Athel Loren
Sujet: Re: septième tour du MV. (Lótessë FO 200) Sam 16 Jan - 14:35
Storr Endómr, comte d’Esgaroth
Le voyage avait été long. Les journées de cheval aux haltes courtes étaient fatigantes pour Storr. Ça faisait longtemps qu’il n’était pas allé plus loin que Dale, et ce manque d’entraînement se ressentait. De plus, le terrain forestier n’était pas des plus reposants. Les chevaux peinait à avancer sur un terrain traître, où une racine pouvait le faire chuter et où la mousse pouvait avoir une épaisseur de plusieurs pieds. A quelques jours du campement, les pas de Storr et de son escorte croisèrent ceux d’une troupe de beornides mené par Gallbeorn et dame Silke, comtesse de L’anduin. Storr prit le temps de saluer son égal. L’immense Beornide, juché sur le plus gros cheval que Storr avait jamais vu toisa en silence le comte d’Esgaroth. Storr avait peu côtoyé les beornides, bien qu’une grande partie du miel et de l’hydromel qu’ils produisent transite par Esgaroth, et il ne rencontrait leur dirigeant que lors des séances de la confédération. Après de longues minutes, Storr ouvrit la conversation avec les politesses accoutumées :
- Maître beornide, dame Silke. - Comte, répondirent Gallbeorn et Silke. - Se sont là les renforts qu’on m’a promis ? - oui, comte, dit Gallbeorn. Nous arriverons à Esgaroth à la fin du mois. Vous pouvez vous détendre, Storr, votre cité sera sous bonne garde. - Je vous en remercie, maître beornide. Rupert, mon secrétaire et homme à tout faire assure l’intendance en mon absence. Voyez avec lui pour l’organisation de l’armée. (Storr se tourna alors vers Silke) Mais dites-moi, dame Silke, pourquoi accompagnez-vous les beornides ? - Je m’assure de la protection de mes vassaux, répondit Silke. - Vous voulez dire que… - J’ai été nommée reine de Dale.
A ces mots, Storr mit pied-à-terre et jura fidélité à sa reine. Il était heureux que ce soit elle qui prenne la place d’Henning. Elle lui semblait être la plus apte à mener le royaume de Dale en ces temps troublés. Silke lui ordonna de se lever. Avait-elle les joues empourprées ou était-ce le froid et les taches de rousseur ? Elle n’avait sans doute pas encore l’habitude de tels honneurs. Ils échangèrent encore quelques brèves paroles avant de se préparer à reprendre leur route respective. Avant de remonter en selle, Storr fut pris d’une vive inquiétude. Il se tourna vers les deux dirigeants :
- Quelle est la situation dans les monts brumeux ? demanda abruptement le comte. - Les nains sont en pleine débandade, répondit Silke. Sans notre aide et celle des rohirrims, leur combat est voué à l’échec. Une part importante de nos hommes se rendent vers les montagnes pour les soutenir, mais les défenses des orcs semblent bien tenir. - Mmh… je peux peut-être arranger cela, dit le comte en se plongeant dans sa réflexion. Je verrai ce que je peux faire. - Bien, dit Silke. Nous nous reverrons lors du prochain conseil. Qu’Eru Iluvatar vous sourisse.
Et chacun reprit sa route, Storr en direction du campement où ont eu lieu les obsèques d’Henning, l’armée beornide en direction de sa cité. Storr et son escorte arrivèrent finalement au camp où l’on avait porté le corps du roi Henning où Storr et son fils se recueillirent, assis en tailleur au bord du cours d’eau qui a vu son dernier voyage. Storr retint péniblement ses larmes. Il avait perdu plus qu’un roi, il avait perdu un ami. Lorsque le crépuscule vint et quel l’or prît le pas sur l’azur, Storr enjoignit son fils à partir. Lorsque son fils se releva, il remarqua ses yeux rougis avant qu’il ne détourne son regard. Storr le prit par les épaules.
- Ça va, fils, dit-il. Je n’ai connu aucun homme qui n’ait jamais pleuré. Ceux qui t’affirment le contraire sont des hypocrites et des pendards qui se repaissent d’une illusion de réalité, et se qui te jugent pour cela se mentent à eux-même.
Hallaran regarda son père droit dans les yeux et chacun put voir la peine que ressentait l’autre au plus profond de soi. Ils rentrèrent au camp en se tenant par l’épaule, se remémorant tous les agréables moments qu’ils avaient passé avec le roi.
Vauban:
corruption (8/10) pour les troupes de choc des orcs de Gundabad ET développement (7/10) au narrow of the forest (priorité à la corruption)
Dernière édition par Canossa le Sam 16 Jan - 22:27, édité 3 fois
Alkhur Barreadon
Messages : 97 Date d'inscription : 15/08/2015 Age : 27 Localisation : Altdorf
Sujet: Re: septième tour du MV. (Lótessë FO 200) Sam 16 Jan - 18:23
Passage Sud du mont Gundabad, camp de l'armée coalisée de la Confédération du Crépuscule.
-Déorwine! Quel est l'état de nos troupes au milieu de cette chienlit? Je ne veux pas rester ici à me les geler en attendant les troupes du Rohan, et puis...Ce mont lugubre ne me dis rien qui vaille... -Angrod, nos troupes ont pris position dans le camp, et prennent leurs quartiers, nous n'avons qu'à attendre les rohirrims, et nous pourrons partir à l'assaut des gobelins, si nous pouvons les trouver d'abord...Aldraeg, sais-tu où se trouvent nos alliés? -Je ne sais pas, ils devraient déjà être arrivés, on m'a rapporté que leur force était composée de cavaliers, et de rien d'autre. Je suis inquiet, envoyer un contingent à cheval en pleine montagne...Je sais que ce sont les cavaliers les plus habiles du monde, mais je doute qu'ils se montrent très malins...Vous savez ce qu'il s'est passé quand les forestiers se sont rendus au Gondor, les rohirrims les ont chargé sans se poser de question et les ont massacré, sous les yeux des hommes du Gondor, qui n'ont pas bougé. -Les hommes du Sud n'ont pas d'honneur, Aldraeg, nous ne devons pas l'oublier. Bien que rustiques, les fils d'Eorl sont loyaux, et moins prompts à la traîtrise. Meme si les capacités de leur commandant semble laisser à désirer... -On me dit que c'est une femme qui les commande, une maréchale. -Je me fiche que ça soit une femme, Déorwine, c’est le fait d'envoyer des cavaliers en montagne qui m'inquiète...La peste soit de ce temps, tout allait bien et cette bourrasque s'est levée, et nos troupes sont maintenant enfermées...Je ne serai pas inquiet habituellement, mais tout de même...On dirait que même Illuvatar ne souhaite pas la réussite de cette expédition, d'autant plus que les nains se sont fait massacrer et...
Il s'interrompit. Un rugissement terrible provint de la Montagne, qui commença à s'effondrer sur elle-même.
-Une avalanche... Dispersez-vous! Sauvez vos vies! Dérowine, Aldraeg, avec moi, rassemblons le plus d'hommes possible et prenons place sur une meilleure position avant que la déferlante n'arrive! Soit maudit, Illuvatar! Vite! Dépêchez... Il fut alors frappé par un rocher, et perdit connaissance.
Le premier sens qui lui revint fut le gout, le gout de son sang. Il tenta de se redresser, mais il tituba immédiatement, avant d’être remis sur ses pieds par des mains vigoureuses. Déorwine et Aldraeg se tenaient devant lui, paniqués par la tournure désastreuse des événements. -Mon seigneur, vous allez bien? -Ça va, ça va, j'ai juste du mal à rester debout...Où est le camp? Où est l'armée? -Devant vous, mon seigneur. ...
Le camp de la coalition avait été dévasté par l'avalanche, et ça et là, des hommes se relevaient, hagards, des ruines. A ce moment-là, d'autres cors retentirent, mais ce n'étaient pas les cors des rohirrims, mais les cors des armées des ténèbres, qui allaient signer leur perte à tous. -Il n'y a pas de temps à perdre, faites sonner le cor. Déorwine, si tu as toujours la bannière, lève-là bien haut ici, qu'elle serve de point de ralliement à nos forces. Si nous devons mourir aujourd'hui, je ne compte pas me laisser faire sans combattre! Nous n'avons aucune chance d’être secourus, les renforts sont probablement ensevelis aussi.
De longues minutes s'étendirent, et les débris d'armée commencèrent à se rassembler autour des trois hommes, pour finir par rassembler un amalgame disparate d'hommes du Dorwinion, de Bardings et de Beornings, alors même que la masse sombre de gobelins et de wargs se rapprochait d'eux. -Hommes libres! Les forces du mal nous encerclent! Tout ce que nous pouvons faire, désormais, c'est espérer tenir le plus longtemps possible, de manière à être sauvé par l'armée de secours qui approche! Regardez, là-bas, une femme, à en croire sa chevelure, se tient debout! Derrière elle, se trouvent sans nul doute les renforts! Aujourdh'ui ne sera pas notre Dagor Dagorath!
@Vauban:
J'aime le poulet.
Dernière édition par Alkhur Barreadon le Sam 16 Jan - 22:38, édité 1 fois
Le Petit Pabu du Peuple
Messages : 65 Date d'inscription : 25/08/2015 Age : 28 Localisation : Yonchall
Sujet: Re: septième tour du MV. (Lótessë FO 200) Sam 16 Jan - 20:34
Sujet: Re: septième tour du MV. (Lótessë FO 200) Sam 16 Jan - 23:12
Hallatan Ar Zimrathon Prince de Dol-Amroth
Chroniques de la vie de Hallatan Ar Zimrathon, Prince de Dol-Amroth par lui même.
J'avais du quitter Tolfalas, cette île chère a mon coeur, pour des affaires urgentes bien plus loin à l'intérieur des terres. Avec des troupes, je remontais l'anuin pour enfin superviser la reconstruction de ces terres désolée, mon désormais fidèle arandur, architecte et urbaniste en chef (sur mes avisés conseil je doit bien l'avouer). Après le Belfalas et Tolfalas il allait s'attaquer à d'autres défi, il faut redonner vie à une colline sourde, et je croit bien qu'il est qualifier pour.
vauban:
jet de développement pour Amon Lhaw
Sinople300
Messages : 161 Date d'inscription : 25/09/2015
Sujet: Re: septième tour du MV. (Lótessë FO 200) Sam 16 Jan - 23:18
Les soucis accablaient la pauvre reine, les nouvelles du corps expéditionnaire envoyé dans les montagnes était assez mauvaise. D'après les corbeaux ils auraient été pris dans une tempête de neige et leur ravitaillement commençait à être difficile à cause du terrain. Des Rohirrims étaient bien en chemin pour lutter avec nous contre la vermine, mais eux aussi rencontrent des difficultés dut au rude climat du Nord.
Aussi elle avait envoyé Cynewald se battre dans les montagnes avec un fort contingent de troupes, elle avait un peu hésité au début, mais en voyant la rage et la volonté de se battre pour la gloire du combat qui habitait la jeune Beornide, elle savait qu'elle avait fait le bon choix de placer ses attentes en elle. Se remémorant son départ, elle se souvint de la fin du diner avec Galbeorn. Elle venait juste de lui dire qu'elle était nommée à la tête d'une seconde expédition: "Sois prudente Cyn... -Je le serai Père. Je vous le promets. -Elle le saura ne vous inquiétez pas fier Beornide. Surtout avec ce que je lui ait préparée, avait elle dit malicieusement"
Elle s'était alors lever et avait fait signe au père et à la fille de la suivre. Ils entrèrent dans une salle un peu isolé et leur montra le chef d’œuvre qui trônait au centre de la pièce. Une armure d'une si grande qualité qui aurait fait pâlir d'envie n’importe quel orfèvre nain. D'une couleur bronze, elle était d'une finesse incroyable mais était pourtant d'une solidité extrême. Mais le plus incroyable était que ce n'était pas une armure humaine, mais une armure pour convenir aux dimensions de la race de Beorn, sous leur forme animal.
"Ceci, est à toi Cyn. Elle a été forgé par les meilleurs forgerons d'Erebor. En remerciement de notre protection, le Roi Durin m'as remercié en m'offrant des armures pour chaque membre de la confédération, il en fait forgé une autre de plus a ma demande pour toi. -Dame Silke, c'est un grand honneur que vous me faites, je ne peut pas accepter. -Il faudra bien, seul les changeur de formes peuvent porter cette armure. Cyn s'agenouilla devant la Reine et lui dit -J'accepte alors et vous doit une grande dette. En espérant que cette armure puisse m'aider à tenir la promesse faite à mon père. La Reine donna sa main pour aider la guerrière à se relever -Et ne vous inquiétez pas, une armure pour votre père a aussi était prévu, mais elle n'est pas encore prête au vu de son gabarit."
Elle fut arraché à ses pensés par sa fille qui venait d'entrer dans son bureau. Il était déjà tard dans la nuit et elle avait réussi a se faufiler entre les gens du château pour la rejoindre, un vrai petit chat. "Allez viens ici ma puce, dit-elle en la mettant sur ses genoux. Pourquoi est-ce que tu est venu ici? tu sais qu'il est temps de dormir? -J'arrivais pas a dormir, dit tu sais il revient quand le gentil barbu? -Dans quelques jours, il a des affaires a régler dans la ville. Allez il faut vraiment que tu aille te coucher." La prenant dans ses bras elle se mit en route vers la chambre, en caressant les cheveux roux de son enfant. Cette gamine, c'était la prunelle de ses yeux, dernier souvenir de l'homme qu'elle avait aimer. Cette homme qui avait illuminer ses journées, avant qu'il ne meurt assassiner, lui laissant juste un futur enfant. Sentant les larmes venir elle redirigea ses pensés sur les affaires du royaumes. Mais là-aussi sa mélancolie remontait, en effet il y a quelques jours on était arriver a l'échec des négociations avec le Gondor sur une opération qui était destiné à éliminer les derniers gobelins des montagnes. Malgré toute sa volonté les Gondoriens était resté sourd à la menace. Se rappelant ceci et voyant la chevelure de feu de sa fille, elle eut une penser à la prophétie qui annonçait la fin de l'age des hommes et qu'avec des dirigeants comme ça à la tête du royaume réunifier, elle n'était pas loin de s'accomplir.
déplacements vers Eothéod pour développement. Une cérémonie religieuse est adressé à Iluvatar pour attirer son bon œil.
pour canossa: l'action de corruption passe en priorité sur celle de développement.
Dernière édition par Sinople300 le Sam 16 Jan - 23:59, édité 1 fois
jddelsignore
Messages : 129 Date d'inscription : 17/08/2015 Age : 27
Sujet: Re: septième tour du MV. (Lótessë FO 200) Sam 16 Jan - 23:28
***Gondor***
Revoir enfin la Cité Blanche réjouissait le Roi. Bien que cette expédition au Nord lui ait plus – elle avait eu le mérite de briser son quotidien – il ne regrettait pas de retrouver sa petite routine. De plus, les stocks de fromage touchaient bientôt à leur terme et on ne pouvait pas demeurer là-haut ad vitam aeternam sans ce précieux aliment. Au moins ne rentrerait-t-il pas les mains vides. Farouchement gardés, on conduisait les deux prisonniers de guerre ô combien pourchassés par les seigneurs de toute la terre.
@MJ :
Vauban <3:
Retour du Roi et de son armée à Minas Tirith (stationnés au Rauros). Une fois arrivé à destination, utilisation du palantir sur Angmar (Carn Dûm) en priorité et sur le Mont Gundabad en second lieu.
Rappel des troupes de Minas Tirith : - 52 infanteries ; - 5 cavaleries.
vugo
Messages : 21 Date d'inscription : 17/08/2015
Sujet: Re: septième tour du MV. (Lótessë FO 200) Sam 16 Jan - 23:57
Dunland
Alors que les orcs avançaient très vite, Aerendil et son peuple partirent vers l'Anfalas. Cependant, les orcs étaient bien plus rapide. Il décida de se diviser, un groupe passa par la forêt, l'autre par les montagnes. Il avaient prévu de se retrouver après proche de la mer en espérant avoir semé les orcs. Les orcs voyant les dunlendings se disperser, choisirent de se concentrer sur ceux qui allait dans la forêt. Aerendil était bien-sûr avec le groupe passant par la forêt. Il demanda à son peuple de se taire et de le suivre. Les dunlendings retrouvèrent leur instinct sauvage et se cachèrent derrière chaque buisson, chaque arbre, chaque feuille (pour les plus maigres). Certains montèrent aux cieux (enfin aux arbres). Aerendil voyant les orcs arrêtés, scrutant les alentours, il lança un cailloux dans une direction où aucun dunlendings étaient présent. Les orcs, un peu bête, filèrent dans vers le lieux où le cailloux était tombé. Les dunlendings continuèrent leur chemin et se retrouvèrent par hasard en dehors de la fotêt. Par chance, l'autre groupe qui avait facilement traversé la montagne était non loin. Ils se réunifièrent proche de la mer. Ils restèrent sur leur gardes mais firent une pause afin de soulager les enfants, femmes et vieillards. Aerendil savait que les orcs était non loin de là. La peur était toujours présente...même s'il attendait des renforts du Gondor.
@Vauban :
Spoiler:
Faire une pause en anfalas en attendant les renforts.
vauban
Messages : 103 Date d'inscription : 15/08/2015 Localisation : Yorwick
Sujet: Re: septième tour du MV. (Lótessë FO 200) Dim 17 Jan - 0:01